Un nouveau Docteur à Elico : Maxime ANTREMONT

Maxime ANTREMONT a brillamment soutenu hier sa thèse de doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication : La conception de la médiation culturelle. Négociation des répertoires de sens, de forme et d’action au musée des Confluences de Lyon entre 2014 et 2020 dirigée par Julia Bonaccorsi. 

 

Le jury était composé de gauche à droite sur la photo de

 

Jean Davallon, Professeur émérite, Université d’Avignon, Rapporteur 

Camille Jutant, Maîtresse de Conférences, Université Lyon 2, Examinatrice

Annie Gentès, Professeure des Universités, CY Université Cergy-Paris, Rapportrice 

François Mairesse, Professeur des Universités, Université Sorbonne Nouvelle, Examinateur

Julia Bonaccorsi, Professeure des Universités, Université Lyon 2, Directrice de thèse 

Résumé de la thèse :

Cette thèse analyse la conception des activités de médiation du musée des Confluences (MDC) entre 2014 et 2020. Cette institution, ouverte en 2014, s’ancre dans un Projet Scientifique et Culturel (PSC) fort qui fait figure de manifeste. 
La thèse CIFRE, a été réalisée au sein du MDC entre 2017 et 2020, à la suite d’une collaboration débutée en 2014 comme designer intégré à son service de médiation. La thèse étudie le cadre d’une rencontre entre le design et les institutions muséales à partir de ma propre posture de designer.
L’intégration des designers dans l’écriture des médiations culturelle est étudiée à l’aune du développement de l’organisation par projet de la conception des activités culturelles au MDC. L’objectif de la thèse est de comprendre la négociation qui s’opère entre les différentes représentations de l’action culturelle portée par les acteurs institutionnels et les prestataires designers. Il s’agit notamment de comprendre comment le projet constitue le cadre de cette négociation d’une part au niveau institutionnel par les prescriptions du PSC, et d’autre part dans l’organisation travail dans les projets culturels du MDC.
L’analyse de cette rencontre entre design et musée est analysée en mettant en jeu trois méthodes de recherche qui permettent de cerner le processus trivial de l’écriture des médiations culturelles au MDC. Premièrement, l’observation participante a pour enjeux de comprendre le projet institutionnel de l’intérieur, en tant que membre de l’institution. Deuxièmement, l’analyse documentaire du PSC cherche à définir l’identité muséale et l’orientation de l’action culturelle du MDC. Cette analyse documentaire est comparée à un corpus d’entretiens réalisés avec les acteurs institutionnels en charge de la conception des activités de médiation. Troisièmement, l’analyse ethnosémiotique de deux cas d’activités de médiation a pour objectif de révéler les indices des intentions institutionnelles dans la configuration matérielle concrète des activités de médiation.
La thèse cherche à définir la trivialité de l’écriture des médiations culturelle au MDC comme négociation de registres de sens, d’actions et de formes impliquant des acteurs hétérogènes qui se rencontrent dans le contexte des projets de médiation culturelle.
 
Mots-clés : musée des Confluences, médiation culturelle, design, organisation, projet culturel